Un Marvel que je rate au ciné, il y en a peu. Il y en a 3, en fait : Ghost Rider – L’Esprit de Vengeance, Wolverine – Le Combat de l’Immortel, et The Amazing Spiderman 2 – Le Destin d’un Héros. A croire que ce sont les sous-titres pourris qui me font fuir… En tout cas, même si je ne me suis pas encore donné la peine de regarder les deux premiers, j’ai tôt fait de rattraper ça pour le troisième lors de la sortie en DVD – BluRay – BluRay 3D et Téléchargement (ça en fait des formats).
Et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçu !! Encore une fois, les acrobaties du Tisseur nous amènent à voler entre les tours de New York City avec une virtuosité et une technique inégalée dans la première trilogie. Malgré tout, les passages de voltige sont moins nombreux que dans le premier opus, mais cela laisse la place à d’autres choses tout aussi intéressantes. En effet, il y a beaucoup, mais alors, beaucoup de choses dans ce film. Déjà, il y a beaucoup d’adversaires. Le principal étant Electro, que l’on voit passer dans le camp adverse dans une scène de toute beauté. Pauvre garçon… Il a rien demandé à personne, il ne veut qu’être apprécié, et il se retrouve conspué pour rien, juste parce qu’il se défend. C’est triste. Enfin, moi, perso, je trouve ça triste… Bon, après, il est un peu déséquilibré, aussi, hein ! Tiens, en parlant de choses tristes et de déséquilibré, il y a aussi Harry Osborn. Alors, je dois dire, le coup qu’ils ont fait avec Norman, là, je tire mon chapeau. Je l’ai pas vu venir, et c’est bien. Ca surprend, ça donne de la fraîcheur, et on s’emmerde pas 4 films avec le vieux. Bref, bon point. Quant au fils, même chose que pour Max Dillon : vraiment pas de chance… Mais tu es un peu timbré, garçon, alors j’ai moins d’affection pour toi, surtout vu ce que tu fais à la fin. Mais j’y reviendrai. En tout cas, ce que je peux dire, c’est que Sony prépare bien son univers étendu. On a vu la naissance du Bouffon Vert, qui suit la déchéance de Harry, et sa dernière scène ne laisse pas de doute quant à l’arrivée des Sinister Six (avec au moins Doc Oc et le Vautour en plus de Rhino). Par contre, je n’ai aucune idée de qui peut être son interlocuteur.
En parlant de la scène de l’horloge, je dois dire que je l’appréhendais depuis le premier film. Parce qu’en connaissant un peu l’histoire de Peter Parker, on sait que ce n’est pas Gwen qui partagera sa vie. J’ai déjà été surpris qu’elle finisse le premier film, mais au final, ça semble logique. Il fallait bien deux films pour tisser cette histoire comme elle le mérite. Après tout, même si Peter se marie avec MJ, c’est Gwen qui restera son premier et véritable amour (je vous renvoie au crossover Spidermen dans lequel il la retrouve dans la dimension Ultimate). Et USM2 laisse présager cette fin tragique tout du long. La réalisation est superbe, et mon coeur s’est arrêté de battre en espérant qu’il arrive à stopper cette chute. Mais de toutes façons, je savais que cet arrêt ne servirait à rien. SNAP !!
L’histoire de Spiderman est constituée d’épisodes tragiques : la mort de ses parents, celle de son oncle, celle de Gwen… Mais c’est un héros qui se relève toujours, et qui ne baisse pas les bras car il a le devoir d’utiliser ses pouvoirs pour aider les autres. C’est pour ça que c’est un de mes héros préférés : quelles que soient les embûches, il y fera face. En ce sens, la scène finale rend hommage au personnage du comics : après des mois passés à pleurer Gwen, Peter reprend le masque et revient latter du vilain, car c’est le seul à en avoir le pouvoir, et c’est donc de sa responsabilité. En l’attendant, il faut bien que quelqu’un prenne la relève, et c’est un petit garçon qui s’en occupe. Car en effet, Spidey est un exemple : la vie est dure, mais il faut bien y faire face. Un petit mot sur les acteurs, pour finir : je les trouve vraiment excellents, tous. Surtout Jamie Foxx, qui incarne à la perfection Max Dillon puis Electro. Andrew Garfield porte bien le personnage de Peter. La comparaison avec Tobey Maguire est à l’avantage de Garfield, qui fait plus échevelé et tête en l’air que le premier. Emma Stone fait un portrait tout en douceur de Gwen, et c’est vraiment ce qu’il fallait. Quant à Dane DeHaan, je le découvre dans ce film, et je l’aime bien. Il a un visage peu commun, je trouve, et son Harry Osborn a vraiment, mais vraiment la classe. Je recommande donc chaudement ce Spiderman, le reboot est vraiment un bol de fraîcheur, et à ceux qui disent que c’est un univers plus ‘dark’ que la première série, je rappelle juste que la vie de Spidey est tout sauf rose, même si notre monte-en-l’air préféré est un gros déconneur.
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