Hier, je traduisais une section au sujet de monstres marins, et le premier d’entre eux était un grorequinTM. Et ça m’a fait penser que je n’avais pas encore vu The Meg, ou En eaux troubles par chez nous, parce que pourquoi pas, hein. Autant filer un titre de drame français à un film d’action avec un grorequinTM.

Bref, ni une ni deux, je lance le film. Et je n’ai pas été déçu du voyage ! (attention spoilers évidemment)

Je trouve l’affiche un poil abusée, le mégalodon n’est pas SI grand. Mais elle est classe.

Les acteurs font bien le taf, Jason Statham nous offre son regard désapprobateur régulièrement, et l’on a quelques doses d’humour par trop lourdaud. Les autres acteurs et actrices sont sympatoches, quelques têtes connues, et d’ailleurs, j’aime bien Ruby Rose.

Les effets spéciaux rendent bien, les requins sont fort bien faits, ma foi, on s’y croirait. Sur grand écran, ça doit être impressionnant comme tout, dites donc. J’ai bien apprécié la petite explication scénaristique du début, et j’ai donc découvert la thermocline. C’est suffisamment rare d’apprendre un truc dans un film d’action pour le noter.

Je découperais le film en plusieurs parties assez identifiables par le lieu de l’action, et j’avoue que je craignais quelque peu que ça soit assez limité. Mais non, du tout, la station, un bateau, un hélico, une plage… on a pas trop trop de sang, ça fait un peu peur mais ça reste tous publics paraît-il. Le doute m’assaille, quand même. Le grorequinTM est *vraiment* gros 🙂

On a évidemment droit aux différents plot twists classiques, qu’on voit venir un peu comme l’aileron au milieu des vagues, mais ça reste rigolo, je crois que le film en joue.

Et le final, olala, c’est un peu plus téméraire qu’une bouteille d’oxygène coincée dans la gueule et sur laquelle on tire !! En gros, toutes les scènes avec le grorequinTM m’ont collé une montée d’adrénaline, franchement. (Je me suis juste demandé, à un moment, si ça les amusait de se retrouver à la baille *systématiquement*.)

Je viens de voir qu’il y aurait une suite, a priori, je signe. Et j’irai au ciné la voir, si possible.

Bref, je recommande The Meg.