En retard, en retard, EN RETARD !!

Je suis en retard sur mon planning. La vie citadine est tellement stressante, je cours tout le temps, l’école, le travail, les courses — bio évidemment — sortir le chien, le repas… en retard, en retard, en retard. Toujours. Les journées défilent, elles ne font pas 24 heures, ce n’est pas possible. Le soleil se lève et se couche quelques instants après, traçant son arc-de-cercle dans le ciel. La vie trépidante de la ville. Ses ruelles grises et sales. Ses bâtiments gris et sales. Ses gens… gris et sales. Métro boulot dodo lexo. Dans l’indifférence générale de mes concitoyens. Combien de temps vais-je encore voir le temps défiler ?

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Apprendre à ne plus se presser, c’est le plus difficile. Mais une fois qu’on a compris que les légumes du potager ne pousseront pas plus vite quoi qu’on fasse, on s’arrête, et on les regarde tranquillement. Assis dans mon rocking-chair, un verre à la main, je suis bien. Pourquoi ne l’ai-je pas prise avant, cette décision ?